On se perd en conjectures sur les origines du golf. Peine perdue, car l'on imagine très bien que, dès les premiers âges, il a bien dû se trouver un homme ou un enfant pour faire rouler avec un bâton une pierre arrondie vers un orifice quelconque. Ce n'est qu'au XIVe et XVe siècles en Angleterre et en Ecosse que l'on en trouve trace sous forme... d'interdictions sur la voie publique.
Mais c'est à cette époque aussi que l'on voit apparaître sous le pinceau des peintres ce jeu que l'on appelle le cambuca, le colf ou kolf (d'origine néerlandaise) mais aussi le mail... à Rome. Et c'est dans cette apparition picturale que l'ouvrage publié par le très réputé éditeur Franco Maria Ricci prend toute sa richesse. Cet éditeur raffiné a fait de Golf un livre d'art, qui sort opportunément à l'occasion du trophée Lancôme, où l'histoire du jeu est accompagnée de sa représentation
par des peintres et aquarellistes de Rembrandt à Van der Neer en passant par Avercamp et Essaias Van de Velde
(un nom prédestiné !) sans oublier l'hyper-réaliste Hopkins.
L'histoire du golf que contient cet ouvrage ne va pas beaucoup plus loin que les oeuvres graphiques que le jeu
a inspirées les affichistes des années 30 et il contient aussi, curieusement, une oeuvre de science-fiction. Le papier, d'un grain aussi doux que le meilleur des greens, autorise une reproduction exceptionnelle des oeuvres, mais explique aussi un prix qui vaut son pesant d'or noir....
«Le Golf : bois, fers et memorabilia», dans la colle