Venu de chez Playhouse, le label de Francfort qui a déjà découvert Isolée, voici un album de house euphorisante qui donne envie d'en découdre immédiatement avec le dancefloor. Peter Kremeier, le grand loustic au regard inquiet qui se cache derrière le pseudonyme de Losoul, présente lui-même sa musique comme des «morceaux faits pour les DJs». Il est vrai que ses titres sont tous très longs et qu'il faut un moment avant de comprendre où il veut en venir. Mais ce ne sont pas des DJ Tools (des outils pour Dj) au sens où on l'entend parfois. Belong est un album trop excentrique pour servir uniquement à meubler un set. Si, par son côté hypnotique et répétitif, cette house évoque parfois un peu Chain Reaction, c'est une musique beaucoup plus légère et chaleureuse. Losoul aime s'amuser. Il y a un clin d'oeil dans chacun de ses morceaux. Un petit gimmick rigolo ainsi qu'un feeling disco très présent dans la seconde moitié de l'album. Sur Overland, il n'hésite pas à utiliser en boucle la première mesure de Billie Jean même si son morceau part dans une direction qui doit autant à Jacno (période Rectangle) qu'à Michael Jackson. Et puis, très différent du reste de l'album, il y a Lies, le tube pop-house, qui commence comme un remake du Gym Tonic de Thomas Bangalter avant de prendre un virage soul déjanté. Programmé un peu partout et déjà licencié par les petits malins du label anglais Classic, voilà le successeur du Bushes de Markus Nikolaï ainsi qu'une nouvelle démonstration du flirt ac
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