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Libération
Critique

Relax au Wax

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publié le 22 septembre 2000 à 4h37

La nuit techno parisienne n'est décidément pas un placement de tout repos: malgré une affluence régulière et une belle image de marque auprès des fêtards leaders d'opinion, le What's Up Bar ­ WUB pour les affranchis ­ fut contraint de quitter la nébuleuse électronique au lendemain de la tempête de décembre pour cause de marigots financiers. Hervé Duflot, directeur artistique du WUB et capitaine du label What's Up (organisateur des premiers shows parisiens de Gilles Peterson et Jamiroquaï), préfère parler «d'essoufflement et d'impasse dans la programmation». La bête était à terre mais elle remuait encore. Deux night-businessmen, Sam Sans, le Raphaëllois, et Thierry Sanz, le Bordelais du restau-bar-club éponyme (le Sans-Sanz) à Bastille, guignaient leur nouveau nid de nuit. Ils sautent sur le What's Up, réembauchent Hervé et se passent cette fois de la caution morale et financière de leur parrain, Jean-Louis Costes.

Le WUB devient le Wax et abandonne sa robe d'acier futuriste pour des pattes d'eph' seventies. C'est Ben (XXO), un chineur spécialiste des objets 70's qui transforme le Wax en annexe de 2001: l'Odyssée de l'espace: les colonnes se couvrent de spirales psychés, les banquettes de skaï blanc et les murs de boîtes à oeufs lumineuses. En prime, trois webcams, une cabine Dj sur estrade et un dance-floor agrandi. Requinqué, Hervé se rappelle au bon souvenir de ses Djs chouchous, Cyril et Rork en tête. Il brasse les influences et provoque les partenariats (radio FG toujours