Face au lessivage imposé par la mode marketing internationale, ça et là, résonnent les rythmes pétillants de la french touch. Un revival new-wave français, chez Christophe Lemaire, où joue live le groupe punk-rock Vive La Fête. La chanteuse électrique et disjonctée porte débardeur en dentelle et bas jarretelles glissés sous un short retenu par des sangles. Une impertinence négligée que l'on retrouve sur les silhouettes racées du défilé: veste à col relevé, manches retroussées, jupe taille basse, ceinturon en ruché, jambes éclaboussées de paillettes. Même efficacité sans esbroufe chez Gaspard Yurkievich qui, saison après saison, martèle des vêtements souples, volumes nets et coupes franches. Pour l'été 2001, plus Beretta que Mugler, il affine des détails 80's, bustier asymétrique moutarde à bretelle nattée, casquette army pétrole portée sur une cagoule, T-shirt motif palmes et pressionné aux épaules. Dans la série recyclage des griffes, c'est au tour de Cacharel de faire son come-back, avec une collection dessinée par le duo anglais Clements-Ribeiro. Ces Londoniens hype se fendent d'une mode très girly, des tenues pleines de pep's aux proportions juvéniles: retour de la robe chemisier en Liberty aujourd'hui brodée de paillettes qui fit les beaux jours de la maison dans les années 60. Chemisette western taillée dans un motif japonisant et micro short en vichy souligné d'une ceinture obi, à la japonaise. Une sauce world style portée par des filles plus Pauline à la plage qu
Critique
Une touche à la française
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publié le 11 octobre 2000 à 5h16
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