Faudra-t-il à l'internaute un guide des guides pour s'y retrouver? Depuis la rentrée, ça se bouscule sur le Net côté city guides, ces sites à mi-chemin du guide pratique et du magazine. Pas un jour ou presque sans qu'un groupe de presse ou un industriel n'y aille de son annonce: cette semaine, c'est NRJ qui a pris 80 % du réseau Bestofcity, et Carrefour qui est entré au capital de Webcity, deux réseaux de guides locaux. Sur Paris, l'offre est déjà pléthorique, entre versions électroniques des guides «tradi» type Pariscope (www.pariscope.fr) ou «branchés» comme Nova (www.novaplanet.com), et pionniers du cyberguide (www.webcity.fr). Et comme chacun sait qu'il n'y aura pas de place pour tous, c'est le règne de la balance («ils n'ont plus un rond», «leur cible est vieille», «leurs pages sont lentes», etc.). Car même en jouant l'originalité, les voilà qui marchent sur les mêmes plates-bandes: dernier «nouveau» concept en date, le urban guide (tellement mieux en anglais dans le texte...), censé s'adresser au jeune cadre urbain. Pas moins de quatre sites déclinent la géniale idée sur Paris: Urban Pass, Urban Techno, Urbuz et Zurban... Certes, à force de lever des fonds, les créateurs desdits sites finissent par se croiser chez les mêmes investisseurs... L'internaute, lui, a du mal à faire le tri. Urban Techno (urban-tehno.com) ne fait que dans la soirée branchée et pratique le communautarisme (si t'as une soirée, tu refiles le plan en ligne), c'est le «petit» de la bande. Lancé par
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