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Libération
Critique

Saut de puces dans les 70's

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par Lucien DELARUE
publié le 21 octobre 2000 à 5h39

Il n'est pas si loin le temps où l'on s'affalait dans les fauteuils gonflables en PVC, signés Quasar ­ mais cela on l'ignorait ; où l'on achetait (pour pas cher) les petits tabourets Diabolo en ABS démontables et empilables, de Philippe Barbier. Quant au président Pompidou, en 1972, il donnait ses lettres de noblesse à ce style nouveau en choisissant Pierre Paulin pour la création du mobilier de la salle à manger de l'Elysée. Tous ces objets ­ luminaires, radios cubes Brion Vega en plastique noir et à l'esthétique sobre, meubles, vases et autres bibelots qui prennent de la valeur avec le temps ­ se retrouveront pour la quatrième édition des Puces du design, ce week-end, à Paris. Vingt-cinq marchands présenteront leur dernières découvertes à un public toujours plus jeune après qu'architectes et autres décorateurs ont remis à la mode l'esthétisme des années 60 à 80.

Il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses de 7 à 70 000 F, du mobilier signé, des luminaires de Gae Aulenti (12 000 F pour une lampe lors de la dernière manifestation) et des meubles sortis tout droit des studios de design de Prisunic ou d'Habitat ­ grands pourvoyeurs du style des années 70 et 80.

Parallèlement, des céramistes contemporains, venus de tous les horizons, présenteront leur dernières créations dans le cadre d'une exposition intitulée: «Demain se collectionne aujourd'hui, céramiques-design-industrie».

Les Puces du design. Passage du Grand-Cerf et place Goldoni (entrée libre par le 145, rue Sai