Il n'est pas si loin le temps où l'on s'affalait dans les fauteuils gonflables en PVC, signés Quasar mais cela on l'ignorait ; où l'on achetait (pour pas cher) les petits tabourets Diabolo en ABS démontables et empilables, de Philippe Barbier. Quant au président Pompidou, en 1972, il donnait ses lettres de noblesse à ce style nouveau en choisissant Pierre Paulin pour la création du mobilier de la salle à manger de l'Elysée. Tous ces objets luminaires, radios cubes Brion Vega en plastique noir et à l'esthétique sobre, meubles, vases et autres bibelots qui prennent de la valeur avec le temps se retrouveront pour la quatrième édition des Puces du design, ce week-end, à Paris. Vingt-cinq marchands présenteront leur dernières découvertes à un public toujours plus jeune après qu'architectes et autres décorateurs ont remis à la mode l'esthétisme des années 60 à 80.
Il y en aura pour tous les goûts et toutes les bourses de 7 à 70 000 F, du mobilier signé, des luminaires de Gae Aulenti (12 000 F pour une lampe lors de la dernière manifestation) et des meubles sortis tout droit des studios de design de Prisunic ou d'Habitat grands pourvoyeurs du style des années 70 et 80.
Parallèlement, des céramistes contemporains, venus de tous les horizons, présenteront leur dernières créations dans le cadre d'une exposition intitulée: «Demain se collectionne aujourd'hui, céramiques-design-industrie».
Les Puces du design. Passage du Grand-Cerf et place Goldoni (entrée libre par le 145, rue Sai