Pour rester dans le tempo fooding, deux lieux manquaient à notre carte: le Korova et l'Affriolé. Le premier, cher, tape-à-l'oeil et gustativement moyen, le second, abordable, ringard, mais délicieux. Pour se montrer, il faut aller au Korova, pour se régaler, préférer l'Affriolé, un peu perdu dans le VIIe arrondissement, mais la plupart du temps bondé (40 couverts). La formule à 180 F, assortie de délicieux amuse-gueules offerts (beurre d'olive au goût de pizza, truffe, crème aux fruits confits, noix...) vaut réellement le coup. Les plats, à la carte ou à l'ardoise, se composent souvent de poissons avec une délicieuse vapeur de raie aux épinards et champignons ou des paupiettes de saumon agréables au palais. Le chef, Thierry Verola, arrivé il y a un an, connaît son affaire. Abstraction faite du décor beigeasse, horriblement désuet, l'endroit vaut vraiment le détour. Au Korova nom du bar d'Orange mécanique , on nage en plein VIIIe. Un oeil sur le listing des tables du midi nous signale qu'une table Canal + et une table Studio Mag sont réservées. Mais Jean-Luc Delarue, taulier de l'endroit, n'y est pas. Si vous aimez les hauts volumes tout blancs, foncez. La carte bien que violemment prohibitive recèle quelques surprises. Les ceviches (plat péruvien de poissons ou fruits de mer relevés et servis frais) sont parfaits et le poulet au Coca, emblème de la maison, passe bien, même s'il fleure plus le sucré que le Coca. La large sélection de poissons est à la hauteur. Mais là enco
Critique
Manger chic ou bien
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publié le 23 décembre 2000 à 8h28
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