Depuis novembre et le lancement de la seconde PlayStation, quelques doux naïfs ont cru à la mort de la première du nom. Lourde méprise. Sony a recyclé la console historique au moyen de la PSOne, petite machine bon marché, tout en calibrant l'objet à l'usage exclusif des enfants. Mais au juste, comment différencier ces fameux jeux pour enfants des autres? Difficile à dire, car, sur le principe, ils ne présentent aucune originalité particulière par rapport aux jeux «pour grands». Notamment, l'action se déroule selon un principe d'enchaînement de tableaux où le joueur rencontre des obstacles de difficulté croissante. Prenons, par exemple, la Revanche de Nasira, la nouvelle aventure d'Aladdin. Le sympathique voleur déambule dans les rues d'Agrabah récoltant pièces d'or et diamants, affrontant les gardes du sultan, suivant les conseils du génie plus bleu que jamais. Faciles et même un brin ennuyeuses au départ, les péripéties se corsent rapidement: les pièges sont de plus en plus sophistiqués (dévaler une pente glacée) et les adversaires plus pugnaces à chaque étape (des zombies ou des dromadaires cracheurs). C'est alors que le mécanisme s'enclenche: le désir de franchir un tableau tourne à l'obsession juste pour découvrir ce que réserve le suivant. Le schéma est identique pour le nouvel épisode de la Petite Sirène, dont le graphisme a cependant été moins soigné que le précédent. Autre point commun de ces jeux: la nécessité de se retrouver dans des univers connus. Pour les produc
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