Counter-Strike : jeu de type «Shoot'em up» («Bute les tous»), particulièrement adapté aux parties à plusieurs, il a supplanté Unreal (plus futuriste) dans les soirées réseau. Divisés en équipes de terroristes et de contre-terroristes, les joueurs mettent en place des stratégies un peu limitées : couvrir son copain, désamorcer une bombe, libérer un otage... Pour ses fans : «A chaque soirée réseau, on se promet d'engager plusieurs jeux. Et à chaque fois, on ne fait que du Counter...» Pour ses détracteurs, puristes : «C'est actuellement l'un des jeux les plus joués, surtout par des newbies (débutants, ndlr).»
Quake 3 : êtes-vous plutôt gauntlet (arme de poing efficace pour humilier un adversaire au niveau de vie déjà bas), fusil à pompe (pour le combat rapproché) ou plasmagun (puissant et rapide) ? «Les sensations sont grandes : de l'échec au sentiment de triomphe, tout y passe.»
Soldier of Fortune : encore un «Doomlike» («comme Doom», jeu-culte, ancêtre des jeux de combat entre personnages évoluant dans une vue subjective). «Tu es seul contre tous et c'est hyperréaliste : t'as envie de toucher les murs pour savoir s'ils sont vrais, et quand tu tires dans les tripes, t'as les tripes qui sortent.»
Starcraft : jeu de stratégie. Terran (humain), zerg (mi-végétal, mi-animal) ou protoss (extraterrestre), le joueur doit allier stratégie et action. «Il faut maîtriser le macromanagement (gestion des minerais, du gaz) et le micromanagement (gestion rapide des unités pendant les attaques).»