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Libération

La renaissance italienne

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Après des années d'errements, l'Italie retrouve ses fondamentaux: un design effilé et des décibels assumés. Démonstration au salon de Genève.
publié le 10 mars 2001 à 23h59

Genève envoyé spécial

Inutile de se rendre à Turin pour constater le renouveau italien. L'automobile transalpine s'est réveillée au Salon de Genève (1) où Fiat, Lancia et Alfa Romeo sont enfin sortis de leur léthargie. Dans l'enceinte de ce salon, tous les stands transalpins exhibent une nouveauté. Sur celui de la maison mère Fiat, on ne fait pas dans le détail, présentant une auto censée se vendre massivement et faire rentrer suffisamment d'argent pour permettre aux autres marques quelques extravagances. La nouvelle venue s'appelle Stilo (Style), histoire de répéter de quel bois on se chauffe à nouveau à Turin. Massive de l'avant, habillée comme un break à l'arrière, elle remplace la Brava, flop de la décennie précédente. Elle-même succédait à la Tipo, qui, malgré ses qualités, n'a jamais attiré grand monde. Du coup, ses concepteurs ont la pression. Mais outre une ligne plutôt réussie, ils ont une autre raison d'être rassurés. Peugeot présente au même moment sa 307, donnée comme la concurrente la plus sérieuse de la reine de la catégorie : la Golf VW. La force de la nouvelle italienne ? Un petit détail apparemment anodin mais qui revêt quelque importance en ces temps de monospace-mania. La Stilo a exactement la même hauteur que la 307 : 1,51 m, soit 15 centimètres de plus que toutes ses concurrentes. Reste que le prix de cette dernière, à l'habitude de Fiat, devrait être largement inférieur aux 95 000 F de la française. Cette Stilo sera disponible à partir de septembre.

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