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Libération

Un dessous chic

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publié le 12 mars 2001 à 0h00

Les flocons tourbillonnaient dans la nuit montagneuse, éclairés par les lampes du parc, comme dans un film de Douglas Sirk. Environné d'immenses baies vitrées, le lobby du Palace de Gstaad vibrionnait de la jet-set internationale. Nancy Chopard en robe rouge enrubannée comme une débutante, discutait au bord d'une cheminée aux allures de brasier. Dans l'après-midi, Emmanuel de Brantes avait appelé. «Vous êtes à l'Eagle Bar, j'adore, il peut y avoir eu une bombe atomique à Fribourg, les gens vous parlent en toute innocence du dîner de la veille. Il faut être à moitié brésilien pour supporter ça.» Puis Sandro Sursock slalomait entre les chemins enneigés du village de poupée pour retrouver Elle McPhearson et Archi Buisson dans leur chalet, au son de J'suis Snob, qu'il venait d'enregistrer avec Manolo. On rejoignait Paris pour le dîner donné par Marc et Jacky de Shirtology en l'honneur d'Olivier Theyskens, où l'on retrouvait Pin, cet amour d'architecte d'intérieur, quittée après la sunset cruise sur le Maha Bhetra d'Ed Tuttle, à Phuket. Vers une heure, on poursuivait à la Supernature de Sylvie Chateigner, qui ­ d'Erick Halley bougeant son corps sur le dance-floor à Julien de Next plus porn-star que jamais ­ s'imposait comme la soirée parisienne du moment. Le Serpent, seul, suivait à l'after-show de Fatima Lopes au Monkey Club. Pedro Winter mixait hip-hop et electro pour des kids sortis de Pure ou Wad, et dans le salon japonais, Jennifer Eymère et Ito, le prince des jeunes designe