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Libération
Critique

Girl's Power

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publié le 20 mars 2001 à 0h06

Voilà un festival qui n'a pas attendu la parité pour consacrer son affiche entière à des femmes ou en tout cas à des groupes pilotés par des femmes. Après avoir fait découvrir Sophie Moleta, la Kate Bush néo-zélandaise, et emmené Andrea Parker ou Ester Balint (l'ex-héroïne de Stranger Than Paradise) en tournée, «Les femmes s'en mêlent» reviennent pour une quatrième édition avec le plateau le plus riche et alléchant que ce festival itinérant ait jamais proposé. Jusqu'à dimanche, six villes (Poitiers, Paris, Dijon, Nantes, Vendôme, Dieppe) vont accueillir une soirée exclusivement féminine. A Paris, où le festival s'arrête trois soirs (mercredi, jeudi et vendredi), près d'une quinzaine de filles monteront sur la scène du Café de la danse. Des découvertes, comme l'Anglaise Kathryn Williams, inconnue ici mais déjà responsable de deux albums dans la lignée Beth Orton-Lisa Germano; des curiosités, telles ces Stereo Total, Franco-Allemandes remarquées pour leur amusante reprise de Joe le Taxi, ou des retrouvailles avec Drugstore (1) et Jennifer Charles, l'héroïne détachée d'Elysian Fields, l'une des marottes de ce journal.

Mais la soirée la plus passionnante sera certainement celle de vendredi, à Paris. Outre la fragile Anne Laplantine et ses piécettes techno-pop, on découvrira une sorte de bing band arty échappé de Downtown 81, composé de Kim Gordon, la bassiste de Sonic Youth, d'Ikue Mori, qui fut la batteuse épileptique de DNA à l'époque de la no-wave suicidaire, de DJ Olive, un é