Tout acheteur de Discovery, le nouvel album de Daft Punk, est, d'office, enrôlé dans le fan-club, le Daft Club. Comme Thomas Bangalter et Guy-Emmanuel de Homem-Christo, les Daft, l'avaient annoncé à Cannes, au Midem (Libération du 23 janvier), chaque album est accompagné d'une carte avec code perso qui permet de télécharger (une seule fois et sur un seul ordinateur) un player sur le site du duo. Grâce à cela, le fan profite, en exclusivité, de bonus (morceaux inédits, clips, remixes et surprises). Mais, en guise de surprises, les premières ne sont guère réjouissantes. Le site n'est pas accessible aux possesseurs de Mac: «Bientôt, peut-être», peut-on lire en explication. Cela dit, le Daft Club a l'élégance et un brin de perversité de renvoyer vers des sites tels que Napster ou équivalents où le bonus inédit est déjà disponible.
Direction un PC, donc, avec une autre surprise: le téléchargement du player, indispensable à l'écoute des fameux inédits, prend entre dix minutes et plus d'une heure selon la nature de la connexion. Et lorsqu'enfin, l'ensemble est opérationnel, on s'aperçoit que le seul élément disponible pour l'instant est un morceau intitulé Ouverture, qui selon les fans eux-mêmes, n'est pas l'oeuvre la plus percutante du duo. Un peu léger. «L'idée n'était pas de proposer un énorme contenu dès le lancement, confirme-t-on chez Virgin, leur maison de disques. Il s'agit plutôt d'une offre évolutive avec, jusqu'en 2002, l'installation de morceaux inédits. Actuellement, Da