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Libération
Critique

Voici revenu le temps...

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publié le 27 avril 2001 à 0h36

Le gloubiboulga, tout le monde s'en souvient, c'était le nom de la fameuse mixture de Casimir. Mélange un peu écoeurant à base de confiture de fraise, de chocolat rapé, de moutarde et de saucisses crues. La Gloubiboulganight qui se tient deux soirs d'affilée à Paris propose elle, une mixture à base de dessins animés, de génériques kitsch et culte à brailler en choeur et d'extraits des feuilletons les plus marquants de l'ère Récré A2 et Croque-Vacances (1976/87). Chapeautée par l'équipe montpelliéraine responsable de la nuit de l'humour qui a bossé neuf mois sur le projet (courant après 300 interlocuteurs différents pour retrouver les ayant-droits des séries...), la Gloubiboulganight sera également visible dans une dizaine de villes avec rallonge possible cet automne, tant le concept fait bicher les pré-trentenaires. Question héros en présence, ils sont venus, ils sont tous là, hormis Candy toujours sur les traces de son petit prince des collines. Il ne faut d'ailleurs pas se fier à l'affiche de présentation qui ne propose qu'un extrait du cheptel de vedettes présentes à l'écran du Rex. L'astéro-hache de Goldorak ne tenait pas dans le bus à impériale mais il sera là, de même qu'Albator, le capitaine corsaire. Quant aux fans, ce sont six heures de projo non-stop (mais assis) qui les attendent, entrecoupées de breaks nutritifs. Rayon surprises, on annonce la venue de héros de l'époque en chair et en os ou plutôt en feutrine orange et en collerette assortie. Mais chut, on n'a ri