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Libération
Critique

Paris sur toile au mois d'août

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publié le 11 août 2001 à 0h23

Alors que les projections sur la prairie de la Villette se poursuivent jusqu'au 26 août, un deuxième festival gratuit de cinéma parisien en plein air, itinérant celui-là, ouvre ses portes (si l'on peut dire) pour vingt séances. Des films français ou italiens dont Paris est le décor ou le sujet seront ainsi présentés dans toute la ville, souvent au plus près des lieux qu'ils évoquent. Même si les projections sont gratuites et les chaises fournies par les organisateurs (le Forum des images et l'association Roma Città di Cinema avec le concours des mairies de Rome et de Paris), arrivez en avance : la capacité d'accueil sera limitée de 300 à 500 spectateurs selon les soirs.

Les films de la Nouvelle Vague ayant souvent été tournés dans les rues parisiennes, il était normal que le week-end inaugural de «Cinéma au clair de lune» leur fût consacré. Après A bout de souffle de Godard (1959), projeté hier soir au square Marigny, à quelques mètres des Champs-Elysées où Jean Seberg vend l'International Herald Tribune, les 400 Coups de Truffaut (1958) est présenté ce samedi au square Moncey, au coeur du IXe arrondissement où le petit Antoine Doinel pratique l'école buissonnière. Pour Cléo de 5 à 7 d'Agnès Varda (1962), les organisateurs avaient le choix : la rue Guénégaud, où Cléo-Corinne Marchand contemple des masques nègres prophétisant sa possible mort prochaine ? L'hôpital de la Salpêtrière, où l'héroïne attend les résultats de ses analyses médicales ? Finalement, rendez-vous dans la v