La Finlande, ses lacs, ses fjords, ses sapins, sa nature sauvage. Mais aussi la drogue, le sexe, la révolte ou l'amour. Et des jeunes. L'Institut finlandais de Paris tente de dépeindre la jeunesse dans tous ses états en organisant un festival de cinéma qui lui est consacré. Pour Satu Kyösola, la responsable de la programmation de l'Institut, «se laisser aller à une programmation trop facile et plaisante aurait été une forme d'indifférence à ce qui se passe vraiment». La manifestation est intitulée «Fureurs de vivre» et propose dix longs métrages, tournés entre 1962 et 2000. Son point de départ
a été l'exposition photo de Jouko Lehtola, «Jeunes, fiers et beaux», accrochée à l'Institut, qui a incité les organisateurs à s'interroger plus profondément encore sur quarante ans d'espoirs et de désespoir de la jeunesse finlandaise.
«Pour certains films, le choix a été évident, indique Satu Kyösola. Mais nous avons délibérément souhaité sortir du schéma traditionnel des films sur la jeunesse, pour proposer au public des films parfois dérangeants, mais toujours représentatifs d'une société. Par ailleurs, sur les dix proposés, quatre sont des premiers films. Comme si les cinéastes débutants devaient avant tout s'attaquer au thème de la jeunesse.» Des Fistons, de Mikko Niskanen, un grand classique du cinéma finlandais, à Restless, d'Aku Louhimies, ce festival sera l'occasion de découvrir un cinéma qui ne s'exporte que très peu, malgré le succès à l'étranger, et notamment en France, des fi