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Libération
Critique

Némo et les autres

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publié le 12 janvier 2002 à 21h39

A l'origine, l'ambition de Némo était de présenter au public une sélection des films soutenus au cours de l'année par Thécif (Théâtre et cinéma en Ile-de-France, association émanant du conseil régional). Avec entre autres, l'Afrance, premier long métrage d'Alain Gomis, sur la quête identitaire d'un étudiant sénégalais, fraîchement débarqué en France. «Nous avons été les premiers à soutenir et à montrer les films de Philippe Ramos, des frères Larrieu ou d'Alain Guiraudie», précise Gilles Alvarez, son directeur artistique. «Le coup de coeur de cette édition pourrait bien être A la vitesse d'un cheval au galop de Darielle Tillon (photo). Un moyen métrage épatant, qui propose, sur une musique de Dominique A., une très belle mise en scène.»

Némo, ajoute Gilles Alvarez, se veut «un panorama de l'effervescence du cinéma, au sens le plus large possible». En plus de ses sections habituelles (Cinéma parmi les arts, Portraits en mouvement, Apprentissages, Découvertes internationales), l'édition 2002 propose une nouveauté, Next, «un panorama de l'image underground, moderne et à venir», poursuit Gilles Alvarez. Soit du cinéma expérimental, de la création numérique, des films en 3D, des clips... A l'honneur, une rétrospective des clips (Björk, Radiohead...) et des publicités de Michel Gondry. A noter, un retour sur l'avant-garde autrichienne qui dispose d'une scène électro très prolifique. Et des documentaires. Des films de solitaires, comme Arnaud des Pallières, avec l'expérimental et trè