Calligraphie hésitante. Dessins naïfs et spontanés. «Boîte à bonbons», «boîte à âneries», «boîte à couture»... elles sont partout. A Paris, en province. Sur les armoires chez vos copains. En évidence sur la table de la cuisine. A Noël, à la galerie Sentou, on se bousculait devant une pyramide très convoitée. A l'origine de ce succès (près de 200 000 exemplaires vendus en moins de deux ans), Sandrine Fabre, 31 ans, ancienne élève des Arts appliqués déjà connue pour ses assiettes avec «lapin à la moutarde» et autre «mouton aux haricots». «C'est énorme, j'hallucine», dit-elle. Best-seller de cet hiver: la «boîte à me faire belle». Une boîte, dans un format plus réduit, créée pour les colliers de nouilles de sa fille. «C'est à la fois esthétique et ludique.» «Rigolo et pas prise de tête», disent les aficionados. «Et surtout, on a toujours quelque chose à ranger.» Tout le monde craque pour cette boîte à biscuits resurgie de l'enfance, «madeleine de Proust» en fer blanc. «Comme celle des biscuits de ma grand-mère», se souvient un inconditionnel qui s'est offert sans réfléchir la première série de cinq. Il y a aussi les collectionneurs. Comme Céline Sachs-Gentet, qui ne part jamais en voyage sans sa «boîte à pharmacie», et par ailleurs atteinte du syndrome «de la pile». La série de douze, qu'elle s'amuse à faire tourner pour varier les tranches, trône dans son salon. Les boîtes de 100drine ont des applications diverses. Cadeaux d'entreprise, de mariage. On peut aussi détourner leur
Critique
Le carton des boîtes à boxon
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publié le 25 janvier 2002 à 21h48
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