Le quartier de la gare de l'Est, c'est un peu l'arrière-pays du canal Saint-Martin. Pendant que les Bobos restent aimantés Chez Prune, on y trouve encore quelques perles, pas toujours envahies. La 25e image par exemple, un «bar-restaurant-galerie d'art», logée dans une ancienne boulangerie où les expos de jeunes peintres ou photographes sont plus qu'un prétexte pour cacher le papier peint. Ambiance colorée et mosaïque. Vaut davantage pour le repas ou l'apéro que pour les cocktails d'après-minuit.
Au bas du même immeuble, le Nashwa a sans doute profité de la petite réputation de son voisin. Une carte orientalisante, des assiettes ou des salades à grignoter autour d'un verre. Salle intime et décor brut. Sans poudre aux yeux.
Au bout de la rue, l'Atmosphère a vraiment une gueule. Un vieux piano droit, quelques tables en bois. On se sert au bar et on y guette les petits concerts. Pour ceux qui préfèrent, l'ambiance bar à vins, rendez-vous au Verre volé, quelques rues plus loin. Une toute petite cave qui accompagne ses ballons de rouge d'assiettes de charcuterie.
Juste en face, à la Patache, juke-box, tommettes et vieux poêle. On est aussi serrés que les affiches de cinéma qui se disputent le mur, mais quelle importance?
Même topo, Chez Momo, resto cantine qui n'a pas dû bouger depuis les années 50. Le patron trône derrière son comptoir et on se glisse comme on peut derrière une nappe à carreaux. Ce n'est pas de la grande gastronomie, mais personne n'y va pour ça... Enfin pour les in