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Libération
Critique

Marché aux puces

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publié le 25 janvier 2002 à 21h48

C'est à croire que sans électronique les jouets n'ont plus aucune chance d'amuser les enfants ni, et c'est bien plus grave pour l'industrie, d'intéresser les parents. Les nouveautés du Salon du jouet, au Bourget cette semaine, ont confirmé la tendance techno dont les cyberpets, animaux robotisés, sont encore les vedettes. La palme du spectaculaire revient à Yano (Tomy), bestiole mi-hérisson mi-Yoda, qui raconte des histoires aux petits en jouant de l'élasticité troublante de son visage. Les enfants, télécommande en main, influencent à leur guise le déroulement du récit et peuvent ainsi se passer de leurs parents le soir dans leur lit. Dans le même registre, Mutsu (photo ci-contre), Tamagotchi qui aurait déserté son écran, habite un joli bocal plein de vraie eau. Timide, il se laisse peu à peu apprivoiser et accepte volontiers de chanter et de danser dès qu'on le lui demande, en hurlant près de l'aquarium. Moins mignon mais très «garçon»: les Bio Bugs, d'horribles cafards hooligans qui ne pensent qu'à bouffer et à se bastonner. Comme les Pokémon, il faut les entraîner pour les rendre plus forts. Côté jeux vidéo, l'heure est aux accessoires avec volants de voiture, de moto, planche de skate-board et commande d'avion, chez Thrustmaster notamment. A noter que tous ces éléments seront disponibles dès la sortie de la Xbox. Passons sur les étourdissants engins télécommandés, toujours plus sophistiqués, de Lego ou Playmobil, qui visent également le public garçon, pour s'attarder sur