Depuis deux ans, le festival Présences de Radio France, sous l'impulsion de son nouveau directeur, Alain Moëne, ne propose pas de portrait d'un compositeur, mais se veut le reflet de la vitalité de la création contemporaine sous toutes ses formes. Pléthore de compositeurs, de nationalités représentées, d'oeuvres données en création mondiale, telle est l'ambition de cette manifestation, la douzième du nom, où tous les concerts sont gratuits, mais où il faut réserver. Ce soir, ouverture avec le Philharmonique de Radio France. Certes, Myung-Whun Chung n'a pas impressionné, la saison dernière, à Pleyel en donnant une Symphonie no 2 de Mahler superficielle et vulgaire. Mais il dirige ce soir un compositeur méconnu de 40 ans, Di Tucci, révélé par Présences. Ce sera ensuite au tour de Tan Dun de diriger l'orchestre. Demain, Sylvain Cambreling dirige l'Ensemble intercontemporain et Pascal Gallois dans des oeuvres de Neuwirth, Di Tucci et Murail. A ne pas manquer: les Percussions de Strasbourg redonnant, samedi, Entente préalable, l'oeuvre récemment créée à Strasbourg pour célébrer leurs 40 ans. Mercredi prochain, l'ensemble instrumental Tianyin sera associé au National de France pour un concert d'oeuvres chinoises et occidentales signées Qigang Chen, Di Tucci et Connesson. Enfin, la jeune sensation britannique Thomas Adès, qui dirigera, dans dix jours, le Philharmonique de Radio France dans ses propres oeuvres.
Maison de Radio France. 116, av. du Président-Kennedy, 75016. Jusqu'au 16