Depuis leur apparition en 1996, les Zoombinis, petites créatures bleues à la bouille rigolote, ont subi un léger relooking 3D, mais leur objectif est resté le même. Faire transpirer le joueur en lui soumettant toute une série de casse-tête à résoudre. Nez rose, orange, vert ou bleu, coiffure rasta, mèche rebelle ou couettes, montés sur ressort ou sur roulettes, ils partent à la rescousse de leurs amis bloqués dans une caverne, à la suite d'un orage. Si l'aventure est peu trépidante, les neuf épreuves qui parsèment la route mettent les méninges du joueur à rude épreuve.
Pour avancer, il devra faire preuve d'un sens aigu de l'observation. Peu d'indications sur la méthode à suivre. On tâtonne, on teste, on échoue, on recommence. L'erreur n'est pas fatale et ne bloque pas le joueur dans sa mission. Au contraire, elle permet de progresser, comme à l'école. Dans quel sens aligner les Zoombinis sur les dos des tortues pour traverser la rivière ? Quels éléments disposer sur les plateaux-repas des Norfs poilus et gloutons ? Comment manier le levier pour se déplacer dans un cube ? Quelle piste de ski emprunter pour parvenir à destination ? Quel Zoombini choisir pour traverser le pont labyrinthique ? Car, selon ses caractéristiques physiques, tel Zoombini sera plus approprié que tel autre. A force de déduction et de logique, on finit par démêler les noeuds. Pédagogique et ludique, mais peu innovant, Zoombinis 2 : Mission au Sommet surfe sur le succès du précédent titre, se contentant d'