Les héros mythiques de jeux de plates-formes ne sont pas très nombreux. Aux côtés de Mario, le célèbre plombier de Nintendo, se trouvent les challengers Sonic, le hérisson de Sega, Rayman, le «gros nez» d'Ubi Soft, et Crash Bandicoot, le diable de Tasmanie déjanté créé par le studio de développement Naughty Dog. Ce dernier, abandonné récemment par ses géniteurs au profit de Vivendi Universal, n'a pas su convaincre lors de son passage sur PS2, avec Crash Bandicoot : la vengeance de Cortex. Temps de chargement interminables et jouabilité approximative, le marsupial tourbillonnant fut à deux doigts de rejoindre Lara Croft dans le club des licences surexploitées et bâclées. Heureusement, Crash Bandicoot XS, première apparition du héros sur Game Boy Advance, corrige le tir.
Comme d'habitude, la trame scénaristique est d'une profondeur surprenante : le méchant docteur Neo Cortex, ennemi de toujours, vient de réduire la Terre à la taille d'une orange. Heureusement, Crash Bandicoot est là pour déjouer, une fois encore, les plans du savant fou. Il doit pour cela récupérer des cristaux éparpillés dans les différents niveaux du jeu.
Les plaisirs simples de courir, sauter et tournoyer dans les environnements graphiques très soignés se conjuguent avec l'envie lancinante de chercher les bonus secrets et autres niveaux cachés. Et c'est cette démangeaison d'aller au bout du jeu, issue d'un équilibre subtil entre la facilité d'accès et la difficulté bien dosée, qui donne à Crash Bandicoot XS u