Lancé, sous l'impulsion d'une équipe de direction et de programmation rajeunie, dans une opération de lifting qui a déjà porté quelques fruits l'an dernier, les Eurockéennes de Belfort ouvrent leur quatorzième saison à 16 heures aujourd'hui. Une édition placée sous le signe de la diversité. Du lourd, bien entendu, pour ce qui reste l'un des plus gros festivals d'été français (68 000 entrées l'an dernier malgré l'annulation de la première journée pour cause de tempête), mais aussi de nombreux signes d'une volonté d'ouverture à des artistes moins attendus. Bonne nouvelle pour les festivals à qui ils vont permettre d'assurer sans trop de soucis une part de leur billetterie, Noir Désir, qui reste le groupe de rock chouchou des jeunes concernés, est en tournée. Après Evreux et avant La Rochelle, concert à 22 heures aujourd'hui sur la grande scène. Au rayon dinosaures, on attend aussi The Chemical Brothers (samedi), Rammstein (dimanche), Muse (dimanche) ou Soulfly (vendredi), le groupe de death-metal assumable de Max Cavalera, l'ex-leader de Sepultura. Si l'hurluberlu Tom Zé a malheureusement dû annuler (la seule défection cette année) pour des problèmes cardiaques, d'autres artistes plus insolites se produisent à Belfort. Parmi nos préférés dans une affiche qui a le bon goût d'explorer aussi bien le rock que le hip hop, la soul et la techno, on retiendra The Herbaliser (aujourd'hui), Gomez (samedi), Michael Franti (dimanche), Bilal (vendredi) ou Frederic Galliano et ses divas afr
Critique
Belfort rocke varié
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par Alexis Bernier
publié le 5 juillet 2002 à 0h18
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