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Libération

Le Père Noël sonne toujours deux fois

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publié le 30 août 2002 à 0h48

A peine rentré et déjà une bonne nouvelle : les prix, une fois encore, continuent de baisser. C'est d'ailleurs en train de devenir un trait distinctif du monde merveilleux du jeu vidéo : tandis que le «panier de la ménagère», malmené par le passage à l'euro, semble être la victime d'une inflation pernicieuse, la hotte du joueur, elle, bénéficie d'un délicieux paradoxe déflationniste qui semble n'avoir pas de fin.

En annonçant la baisse du prix de sa PlayStation 2 de 299 à 259 euros, Sony franchit un nouveau cap symbolique dans cette guerre de positions, ce prix étant peu ou prou l'équivalent du prix de lancement de la PlayStation première formule il y a sept ans (1 500 francs de l'époque). Devenue PSOne, cette dernière console n'est d'ailleurs pas près de lâcher le morceau : compte tenu de son considérable parc déjà installé, Sony continue à écouler sous ce format bien plus de jeux que pour la PS2. L'arrivée, cette saison, d'un écran adaptable censé la rendre «mobile» (pour ne pas dire portable comme les consoles de poche GameBoy de Nintendo) devrait prolonger encore la carrière de cette fameuse PlayStation originelle, qui aura bouleversé le marché et la culture du jeu vidéo comme aucune autre avant elle (1). Il est d'ailleurs temps, pour les amateurs comme pour les collectionneurs, de se jeter sur les braderies, compils et coffrets spéciaux édités à foison par Sony et certains éditeurs, où sont rassemblés à des prix ultra-modiques plusieurs titres phares de la génération PSO