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Libération
Critique

Les courts ont la pêche

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publié le 31 août 2002 à 0h48

Depuis l'autre rive de la Touques, derrière le comptoir de La Maison, leur bar à vins, Vincent Wallard et Samuel Prat ont constaté la mise à l'écart croissante du public local par le Festival du film américain de Deauville. De là est née l'idée d'un festival de courts métrages à Trouville, baptisé Off-Courts. Organisé les deux premières années dans la petite salle d'expo d'une vingtaine de places située au-dessus du bar, il s'installera cette année dans une salle du casino de Trouville, doublant ainsi la capacité d'accueil. Cet espace, le Village, accueillera également une cantine, un bar, des salles destinées aux professionnels, et, dans l'esprit de La Maison, des expositions, des concerts, des installations vidéo...

Côté programmation, le prix du public, doté de 7 500 euros, récompensera un des vingt films français en compétition. A charge pour le réalisateur de tourner un court à Trouville et de le présenter lors de la prochaine édition. Une collaboration s'est par ailleurs mise en place avec la ville de Québec. Off-Courts se dote cette année d'une sélection à 30 % québécoise, instaure un partenariat avec l'Inis (Institut national de l'image et du son), invite le réalisateur canadien Sébastien Pilote à réaliser un film en direct pendant le festival. Malgré une légère «tendance anti-américaine primaire», les Etats-Unis sont aussi présents, avec une vingtaine de films qui concourront pour le titre de «La moule dorée» (sic)... Parallèlement à la compétition, dans la salle de