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Libération
Critique

Nuits de ReVe(s)

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publié le 7 septembre 2002 à 0h54

Les cafouillages de l'an dernier (défilé changé en fête au Trocadéro puis déplacé au Champ-de-Mars avant d'être annulé pour cause de 11 septembre) laissaient craindre sa disparition pure et simple. Mais non, la Techno-Parade est bien là. Dans un contexte (diabolisation, interdiction, saisie de sons) aussi troublé qu'à l'époque de sa première édition en 1998, elle est même de nouveau légitimée. Le cortège de cette cinquième édition partira samedi 14 septembre prochain à 13 heures de la place Denfert-Rochereau pour se diriger vers la Bastille. En attendant les Rendez-Vous électroniques préparent le terrain. Nés pour donner un aperçu plus large de la scène digitale que peut le faire un défilé, les Rendez-Vous ne sont pas un festival mais diverses manifestations hétéroclites fédérées par Technopol (l'association qui organise la Parade) sous la marque ReVe(s). Elles sont encore nombreuses cette année, en régions du 6 au 14 puis à Paris jusqu'au 24, même si l'écrasante majorité sont des soirées de clubs rattachées à l'opération. Il faut chercher les initiatives originales dans un programme copieux mais pas aussi riche qu'on pourrait le souhaiter. «Vu le contexte, nous avons volontairement privilégié le clubbing au détriment des manifestations élitiste», explique Brice Mourer, le président de Technopol. Parmi les événements spécialement créés pour les Rendez-Vous, on note un Techno Boat gratuit sur la Seine du 15 au 22 (départ à 20 h 30 de l'escale Batobus Hôtel-de-Ville) qui accue