Monsieur 47 est une légende. Il est le tueur à gages le plus respecté, le plus craint et le plus catho qui soit. Et, puisqu'il semble cette année de bon goût d'apposer un «2» à chaque titre, il est de retour. De la Sicile à l'Inde en passant par le Japon, il traque les cibles désignées par Diana, son contact à «l'agence». Chaque mission est l'occasion d'un briefing qui rappelle la scène inaugurale deÊMission impossible. Vidéos, photos, plans, tout est disponible pour que l'exécuteur prépare son plan. Minutieusement, de préférence. Les lieux d'actions, truffés d'alarmes, de caméras de surveillance, et toujours gardés par des sbires surarmés, ne laissent pas vraiment place à l'improvisation.
Hypothèse. Des contraintes lourdes donc, mais tout le mérite de Hitman 2 consiste justement à ne pas enfermer le joueur dans une linéarité étouffante. Pour une même mission mettons abattre un général et un parrain en rendez-vous d'affaire il faut choisir, par déduction, entre plusieurs hypothèses. Se poster au sommet du clocher d'une église orthodoxe ou d'une tour émettrice, pour profiter d'une vue idéale sur la scène et utiliser son fusil de sniper. Passage qui prend en ces moments de psychose à Washington, une tournure plutôt troublante. Ou bien passer par les égouts, coller des bombes sous les limousines des deux cibles.
«Bûcheron». Enfin, les plus réticents à tout concept de finesse peuvent se frayer une ligne droite jusqu'aux cibles à coups de fusil-mitrailleur. Mais ils écoperont s