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Libération
Critique

Art et bazar électro à Lille

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publié le 22 novembre 2002 à 1h51

On connaissait la braderie traditionnelle de Lille, chaque premier week-end de septembre, les tas de moules, la bière qui coule à flots et les vide-greniers pléthoriques, paradis des chineurs. Ce week-end, la capitale du Nord accueille sa première braderie électronique, rejeton «branché» de son illustre ancêtre. Pendant vingt-quatre heures, Norexpo va être relooké en univers «cyberkitsch, vintage et rétrofuturiste» et investi par des artistes de Lille, Bruxelles, Paris, Cologne, Marseille... Pas un grand raout nouvelles technos (même s'il y aura des sites web et des jeux en réseau) mais «une plongée dans la culture électronique depuis ses racines jusqu'à nos jours», précise Jim, de l'association 15.8, qui pilote l'affaire. Fidèle à l'esprit bradeux, on pourra exposer, vendre, tro quer «jeux vidéo, logiciels, synthés, ordinateurs, disques, art, robots, design, zigouigouis cosmiques et autres babioles éclectroniques». Seul regret, l'espace alloué à la brocante (300 m2) est moins vaste que prévu pour des raisons techniques. Les organisateurs com pensent avec une programmation foisonnante de concerts, d'expos-ventes (avec plus de 100 plasticiens du Nord-Pas-de-Calais), d'installations, de vidéos, d'instruments mécaniques (Polymachina), occasion de découvrir la richesse de la scène électro régionale. Le Chill Out accueillera des projections (dont le film Cyberdélic réalisé pour le regretté OEil du cyclone par Lefdup et Lefdup), des performances visuelles et sonores (Servovalve, M