«Un anneau pour les gouverner tous, un anneau pour les trouver, un anneau pour les amener tous...» Et rien moins que deux éditeurs avec la bagatelle de huit titres sur cinq supports différents pour jouer au Seigneur des Anneaux. D'un côté, le favori : Electronic Arts (EA), numéro un mondial des éditeurs, qui a obtenu de la Warner les droits des films. De l'autre le challenger, Vivendi Universal Games (VUG) qui s'est octroyé ceux des livres. Pour couronner le tout, ils décident de sortir leurs jeux à un jour d'intervalle (respectivement le 7 et le 8 novembre). «C'est une situation cocasse qui peut créer la confusion, admet Olivier Dupuis, chef de produit chez VUG. Mais nous nous efforçons de nous démarquer par l'indication "jeu officiel basé sur l'oeuvre originale de J.R.R Tolkien". Cela dit, nous profitons évidemment nous aussi de la sortie du DVD.» Du coup, les deux éditeurs se basent sur le même univers, la même intrigue et les mêmes personnages (sauf Tom Bombadil, absent du film, que l'on retrouve donc seulement dans l'adaptation du livre). Seule différence essentielle s : VUG commence par le début, à savoir la Communauté de l'Anneau alors que EA en est déjà aux Deux Tours, deuxième épisode de la saga. Même si, pour s'enliser un peu plus dans l'imbroglio vidéoludique, le point de départ des Deux Tours d'EA se situe en fait à la moitié du premier tome. Un Hobbit n'y retrouverait pas ses petits. Bien entendu, les titres diffèrent dans leur conception et leur réalisation (li
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par Erwan Cario
publié le 22 novembre 2002 à 1h51
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