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Libération
Critique

PlayStation2. Sony.

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publié le 20 décembre 2002 à 2h12

Ses ventes ont explosé, lui donnant un avantage stratégique que certains jugent irrattrapable. Elle attire aussi les meilleurs jeux (quand Sony ne les a pas produits dans ses propres studios).

Rez. Uta/Sega, 60 euros.

La plus belle révélation de l'année, un pur bijou technique et plastique qui fait voyager le joueur aux confins d'un jeu de tir dans des formes colorées et d'une expérience musicale hors normes. Dessiné en hommage à Kandinsky autour du concept de cinétisme, Rez offre une idée valable de ce que pourrait être «l'orgue à couleurs» théorisé par le peintre. Très certainement une grande date du jeu vidéo, Rez est un coup d'éclat produit par Sega, ce qui ajoute au mythe.

Ico. Sony SCE, 30 euros.

Minimaliste, mélancolique, envoûtant et d'une charge émotive exceptionnelle, Ico est aussi le titre par lequel Sony se fait une réputation de développeur capable d'originalité et de création. Autre point fort, il est accessible à tous : à la fois irrésistible pour les gamers et idéal pour les débutants.

Metal Gear Solid 2. Konami, 70 euros.

L'espionnage tactique magnifié par le gameplay : cette superbe mécanique graphiquement irréprochable et ludiquement ravageuse est signée Hideo Kojima (un nom à retenir, même pour les profanes), grand maître vénéré de notre studio virtuel préféré : la magique maison Konami.

Gran Thef Auto III et GTA III Vice City. Rockstar, 45 et 65 euros.

Le studio british Rockstar a fait carton plein avec deux titres frères qui forment de très loin les plus grosse