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Critique

Tony Hawk : «Je ne suis pas une licence»

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publié le 14 février 2003 à 22h14

Tony Hawk n'est pas que la représentation polygonale photoréaliste d'un sportif de haut niveau. C'est aussi un véritable champion de skate-board (douze titres mondiaux) à même d'effectuer une tournée promotionnelle digne des stars de cinéma pour la sortie du quatrième opus de la série des Tony Hawk Pro Skater (THPS), référence du genre. L'histoire a commencé en 1999. «J'ai toujours été un joueur, explique-t-il. Avant même la sortie du premier THPS, j'avais le projet d'un jeu vidéo sur le skate-board. Quand les gens d'Activision m'ont proposé leur projet, j'ai tout de suite été partant.»

Surprise. Mais le sportif ne veut pas se contenter de vendre son nom. «Je ne suis pas juste une "licence", et Activision n'est pas pour moi un sponsor comme un autre. Je participe activement à la réalisation. En plus des éventuelles captures de mouvements, je reçois une copie du jeu environ tous les quinze jours durant le développement et je transmets mes remarques à l'équipe.» Dès la sortie du premier THPS, le succès est au rendez-vous. «Le skate-board est un sport de passionnés, on pensait ne toucher que les amateurs chevronnés, admet Tony Hawk. La série a conquis un public bien plus large. C'est finalement peut-être le jeu vidéo lui-même qui a fini par populariser le sport.» Du coup, même si, aux yeux des aficionados de la planche à roulettes, il reste un grand champion, Tony Hawk est aussi devenu une icône vidéoludique. «Quand je suis reconnu dans la rue, raconte-t-il, c'est encore pour le