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Libération

«L'idéal de la Madone»

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publié le 24 février 2003 à 22h35

Jacky Rzenno, après le dîner donné par Loulou de la Falaise pour l'ouverture de sa boutique, était passé avec Giambattista Valli au Mathi's où il était tombé sur Jérémie Elkaïm qu'il trouvait «toujours aussi sexy». Puis, avant de se coucher, s'était replongé dans Confession d'un masque, sans parvenir, une fois de plus, à dépasser la préface dostoïevskienne : «La beauté est une chose terrible et effrayante... Ce que je ne puis souffrir est de voir des hommes d'esprit supérieur et de coeur élevé, adorer d'abord l'idéal de la Madone, pour sombrer ensuite dans celui de Sodome et Gomorrhe...»

Catherine Baba avait préféré aller à la party Colette chez Maxim's, où se produisait Gonzales, avant de décoller pour Sydney retrouver sa famille qu'elle n'avait pas vue depuis six ans. C'est donc avec Jean-Karim qu'on se rendait au premier concert du nouveau groupe d'Adan Jodorowsky à la Scène. On était impressionné par le soin qu'Adan apportait à toutes ses entreprises artistiques, comme ce nouveau répertoire de charme au parfum tropical, après les années Hellboys. Le backstage ne manquait pas d'intérêt, entre Nikola Acin racontant, encore ému, les funérailles de son ami Joe Strummer, Melvil Poupaud, ses derniers tournages, et les A. S Dragon offrant en avant-première leur nouvel album particulièrement réussi. Puis on s'envolait pour New York, où David Bowie venait d'entrer en studio pour donner suite à Heathen, annonçant une tournée mondiale de neuf mois ­ sa première depuis des lustres ­