Bruce Lee, Karl Marx, Jésus, Batman, un sans-papier, une femme au foyer, un marin, un fou, à chacun son héros. L'OFFF, jeune festival barcelonais, l'un des rendez-vous les plus courus de la création Flash, posait pour sa troisième édition cette question cruciale «Qui est votre super-héros ?» «La figure du super-héros, c'est un retour à l'enfance et ça résume assez bien notre approche de la création digitale, expose Oriol Rossel, responsable de la programmation musicale. Devant les technologies, on est comme des gamins, chaque jour, on joue avec les machines, on découvre de nouvelles choses.» Et des super-héros du Flash, il y en avait par paquets. Pas un poids lourd ne manquait à l'appel, Joshua Davis (PrayStation), Eric Natzke, James Patterson (Presstube), Mannytan (Uncontrol) ou encore les trublions de Tomato...
Vieille garde. Des icônes qui, après avoir révolutionné le web design par des approches originales, semblent aujourd'hui se reposer sur leurs acquis. A l'image de «Josh» Davis qui continue de faire salle comble à chaque apparition. Complètement jet-lagé, abruti par quatre heures passées à jouer à Zelda sur Gameboy Advance, le show man semble en panne d'inspiration. Partisan d'un design de «l'accident» et de l'aléatoire (ces perles qui naissent d'une erreur de programmation ou au hasard d'une commande erronée), il présentait là un programme générant automatiquement des vidéos : «C'est l'ordinateur qui bosse à partir des 80 images qu'on lui donne. C'est cool, pas besoi