Rendez-vous de la scène Flash francophone, le Flash Festival de Paris s'étale désormais sur deux jours. Pour casser l'image commerciale laissée lors de la première édition, l'événement s'ouvre à d'autres formes de création. «On s'éloigne du logiciel proprement dit pour s'intéresser davantage au contenu», explique l'organisatrice, Guylaine Monnier. Même si le festival conserve quelques «présentations produit», il gonfle sa partie grand public. Outre la désormais classique webjam samedi à partir de 11 h, le festival innove en proposant un cadavre exquis de code. Dimanche, pendant six heures, cinq codeurs se relaieront sur les ordinateurs, chacun poursuivant l'oeuvre de celui qui l'a précédé, afin d'écrire en commun un script qui générera une oeuvre graphique.
L'art et la programmation sont au coeur de l'édition 2003 qui lui consacre plusieurs conférences. L'incontournable Joshua Davis présentera une rétrospective de ses oeuvres. Reste à souhaiter que le créateur de Praystation se montre plus inspiré que lors de son show en demi-teinte à l'OFFF de Barcelone. Préférer la prometteuse conférence sur l'art algorithmique qui réunit dimanche le collectif Qubo Gas et l'artiste-programmeur Antoine Schmitt. Qubo gas sera également à l'affiche samedi soir, avec ses improvisations musicographiques, suivi de l'excentrique néerlandais Eboman. Le sampleur fou présentera son film The Driver must be a Madman, qui mixe des images tirées de plus d'une centaine de films cultes. La soirée de clôtur