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Libération
Critique

Un week-end de salves rock

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publié le 24 juin 2005 à 2h44

Le festival ébroïcien le Rock dans tous ses états a 22 ans cette année. Au regard des autres festivals qui ont éclos récemment à moins de deux heures de route de Paris, c'est un âge de dinosaure. D'autant que le Rock en Seine, fin août, et le Furia Sound Festival, ce week-end, ont resserré l'étau musical autour de la capitale. Evreux n'est plus la seule manifestation dédiée au rock que compte la (très) grande ceinture parisienne. Elle n'en demeure pas moins l'une des plus abouties, alliant une programmation chaque année impeccable à un cadre et un accueil tout à fait plaisants.

Pas moins de 300 bénévoles, trois scènes et quarante groupes occuperont dès aujourd'hui l'hippodrome d'Evreux, mais aussi le centre-ville, où le festival se délocalise en partie en organisant son off : Sofa, les Havrais de Tokyo Overtones et le Parisien Spleen prendront place à la médiathèque et à l'Espace culture. Dès ce soir, sur la pelouse cette fois, Brendan Benson, Sonic Youth et Sons & Daughters lanceront officiellement le week-end. Jusqu'à dimanche, outre The Kills et Sage Francis, Tëkel, Cocorosie et Cake (les oubliés de l'année) devraient donner du grain à moudre aux étudiants en fin d'examen, habituels spectateurs de ce type de raout.

Ils seront sans doute également très nombreux à rejoindre la base de loisirs de Cergy-Pontoise (Val d'Oise) pour le Furia Sound Festival qui, cette année, se métamorphose : avec trois fois plus de groupes que l'an passé (65 formations au total), répartis sur quat