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Libération

Un certain avenir

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publié le 27 juin 2005 à 2h45

Le soleil est au zénith sur le lac de Schwarzsee, et, grâce à ses parents qui viennent de lui demander de rapporter quelque chose de l'une des buvettes assez espacées pour conserver à la nature son euphorisante verdeur, on sait désormais que la jeune fille offrant au vent qui faisait frissonner les joncs l'innocence spectaculaire de son corps de rêve s'appelle Astrid. Elle doit bien avoir 18 ans, mais son père semblant désapprouver notre tentative de prise de contact, on décide de rallier un radeau composé de flotteurs sur lequel se détendent deux filles et leurs copains, publicités vivantes pour l'épilation intégrale.

Comme souvent le week-end, on tente de se remémorer les événements parisiens de la semaine écoulée. Tout d'abord, la présentation de la nouvelle collection de maillots de bain, introduite par un spectacle de capoéristes, de Tharita de Oliveira à la Galerie royale, en présence de mondains comme Betty Lagardère, Hermine de Clermont-Tonnerre et Alexandre Zouari qui parle à tout le monde de sa nouvelle ligne de haute joaillerie pour hommes. Occasion, entre deux caipirinhas-passion, de découvrir la belle Marie de Metropolitan, brune sensuelle promise à un certain avenir et d'apprendre par Foc Kahn que Liv Tyler est dans la capitale pour présenter son nouveau parfum. Puis, à la garden-party d'EMI, où Etienne Daho rit encore de sa mésaventure buñuelienne chez Castel, Pierre Carron nous présente Brisa Rocher, sorte de poupée islandaise géante mais à l'accent américain,