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Libération
Critique

Marsatac malgré tout

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publié le 17 septembre 2005 à 3h44

Poursuivi par les coups du sort (tempête, incendie...), Marsatac mérite un grand prix de la persévérance. Pourtant, alors que s'ouvre la septième édition de ce festival phocéen dédié aux musiques d'aujourd'hui, ses promoteurs ont certainement envie qu'on parle moins des galères qu'ils ont subies que de leurs efforts pour présenter des groupes pointus et peu connus dans une ville où ils ne joueraient probablement pas autrement. Expédions donc cet aspect des choses. Oui, Marsatac 2005 aura bien lieu dans son intégralité et cela, malgré l'incendie qui a ravagé la semaine dernière les Docks des Suds où devaient se dérouler les deux plus grosses soirées de cette édition. Les organisateurs ayant trouvé un nouveau point de chute pour les concerts des 23 et 24 septembre, l'esplanade du J4, près du Vieux-Port, où un chapiteau va être installé. Les autres artistes se produiront comme prévu au Cabaret Aléatoire et au Poste à Galène. Ainsi, entièrement consacrée à la jeune scène de Glasgow, une des villes les plus musicales du Royaume-Uni, la soirée inaugurale, ce samedi soir à partir de 21 heures, promet d'être riche en curiosités. L'affiche ­ Motormark, Disciples of Panic Earth, Alex Smoke et Monkey Tribe ­ est une bonne entrée en matière à cette édition, qui s'annonce comme une photographie pertinente de la musique actuelle, résolument hybride et inclassable.

Mélangeant punk et électro, rap et techno, dance et jazz, voire chanson folk et électronica planante avec le concert (mercredi)