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Libération
Critique

Marseille expérimentale

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publié le 26 novembre 2005 à 4h40

Après les soirées DigitaleeMeute consacrées aux musiques électroniques et à la création numérique, même approche transversale pour ces deuxièmes Rencontres internationales des arts multimédias (Riam) qui investissent depuis une semaine huit lieux culturels de la ville (ateliers d'artiste, galerie SMP, le tout jeune Buy-Sellf Art Club, Bancs publics, Montevideo, Espace Culture...). Plutôt que d'enfermer les arts numériques dans un ghetto, Riam privilégie un dialogue entre art contemporain, musiques électroniques ou écritures scéniques expérimentales. Une programmation affûtée qui promène le spectateur de la Démangeaison des ailes du plasticien scénographe Philippe Quesne aux performances musicographiques de Servovalve, en passant par le Placard (festival iconoclaste de musique pour écouteurs débuté hier soir, qui se prolonge jusqu'à midi à la Médiathèque), les installations interactives de Cécile Babiole, sonores de Dominique Blais ou vidéo de Laurent Grasso (jusqu'au 17 décembre) et Mélik Ohanian au documentaire expérimental Glossolalie du cinéaste Erik Bullot. Des artistes que les Riam ont accompagnés dans la production de leurs oeuvres, pour la plupart inédites. La clôture du festival s'annonce fracassante avec une soirée Mash-up au Cabaret Aléatoire de la Friche de la Belle-de-Mai. Le plateau rassemble des terreurs de la maltraitance et du carambolage sonore avec le trublion Jason Forest, le furieux Otto von Schirach, le maître du mashcore Shitmat qui n'hésitera pas à mêl