C'est Clean, le dernier long métrage d'Olivier Assayas, qui les a révélés fin 2004 aux oreilles du public français. Sous influence 80's, clavier droit devant, solide rythmique et guitare débridée, le tout porté par le chant «blondien» de la craquante Emily Haines, Metric, quatuor d'origine canadienne a vu le jour en 1998 aux Etats-Unis, à Brooklyn, avant de s'exiler sur la côte Ouest. Leur premier single, l'imparable Dead Disco, a fait naître des espoirs confirmés avec le débarquement en France, début 2005, de leur premier album Old World Underground, Where are you now (chez Naïve), qui n'a certes pas révolutionné la chose pop-rock, mais en possède les meilleurs attributs (mélodies efficaces, riches arrangements, énergie constante...). En 2004, Metric avait été consacré «meilleur groupe dont vous n'avez jamais entendu parler» par le magazine américain The Stuff, devant The Electric Soft Parade. Ce qui n'est pas rien.
Disponible depuis le 8 novembre, Live it Out, nouvel opus des Canadiens enregistré dans leur Toronto originel, échappe au syndrome du deuxième album décevant en irriguant une veine électrique impeccable, la six cordes étant cette fois privilégiée aux touches blanches et noires du clavier. Les craintes légitimes de recyclage d'un son, certes pas novateur mais diablement efficace, sont balayées par dix morceaux cinglants, qui ne devraient pas souffrir de leur passage à la scène, loin s'en faut : les quatre membres de Metric ont désormais trouvé leurs marques li