En télévision, les constructeurs ne savent plus quoi inventer pour faire la différence, quitte à mettre la charrue avant les bœufs. On se souvient ainsi de la haute définition, qui nous a été vendue pendant des années sans qu’il existe le moindre contenu. L’année dernière, ce fut au tour de la 3D. A grand renfort de publicité, les constructeurs nous ont expliqué qu’il fallait désormais porter des lunettes dans le salon. Pourquoi pas, s’il y avait eu des films en nombre. Mais, en dehors de quelques dessins animés plutôt réussis, ce sont surtout des navets que les éditeurs ont tenté de vendre sous couvert de Blu-ray 3D. Et, pour les chaînes de télé qui étaient censées arriver, on attend toujours… La 3D finira sans doute par s’imposer, quoique pas avant un an ou deux. Mais tous les téléviseurs ayant des velléités de qualité étant désormais compatibles 3D, il n’est pas insensé d’opter pour un modèle en relief.
Après la 3D, cette année, c’est au tour de la TV connectée d’être mise en avant. Une autre tarte à la crème en l’état actuel des technologies. Transposer sur un téléviseur des applications conçues pour un écran de téléphone, cela ne fait guère sens, tout comme la navigation internet d’ailleurs.
Restent les applications liées à l’image, comme la vidéo à la demande. Sur le téléviseur, la qualité est généralement rédhibitoire en attendant que le diffuseur puisse s’adapter au débit dont dispose le foyer. Ce devrait être le cas dans quelques mois. Côté télé de rattrapage, seules