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Repères

Les think-tanks ou boîtes à idées

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publié le 10 novembre 2005 à 4h29

Fragilisés par l'exercice du pouvoir, les partis cèdent fréquemment l'initiative de la réflexion à des fondations et clubs en tous genres. Echantillon des «boîtes à idées» de la gauche.

Dans l'orbite du PS

A gauche en Europe, cofondé après le 21 avril 2002 par Dominique Strauss-Kahn et Michel Rocard, prétend refonder le logiciel de la «gauche réformiste», notamment grâce aux travaux d'intellectuels et chercheurs issus de toute la social-démocratie européenne. Sur un créneau voisin, la Fondation Jean-Jaurès, reconnue d'utilité publique depuis 1992 et présidée par Pierre Mauroy, est, elle, davantage liée au PS. Elle dispose d'un fonds d'archives et publie des notes, livres et travaux universitaires. La maire de Lille, Martine Aubry, a créé son propre club, baptisé Réformer,

qui dispose, notamment, d'un réseau d'experts. Enfin, situé sur l'aile droite du PS, le maire de Mulhouse, Jean-Marie Bockel, seul leader socialiste à se revendiquer ouvertement de Tony Blair, s'est doté de son club, Gauche moderne.

Dans le reste de la gauche

Créé en 2000, En temps réel, présidé par Gilles de Margerie, publie sous forme de «cahiers» de couleur orange des travaux de Pascal Lamy, Peter Mandelson ou Zaki Laïdi sur la «réforme», l'Europe ou la mondialisation. La République des idées est un «atelier intellectuel» fondé en 2002 par Pierre Rosanvallon, qui publie des essais et une revue mensuelle intitulée la Vie des idées. Joël Roman, d'Esprit, vient de lancer Sauvons l'Europe, qui fédère des petites