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Libération

Fourniret, le serial killer des Ardennes Ci-gisait l'or de Fourniret

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La police a retrouvé la cache du magot volé par le tueur en série des ardennes aux vraqueurs du Gang des postiches : Une tombe dans un cimetière du Val d'Oise.
publié le 13 juillet 2007 à 8h49

Paru le 24 juillet 2004

Il était une fois un magot en or, volé plusieurs fois à des bandits de grand chemin, puis tombé entre les sales mains de Michel Fourniret. Le tueur en série fit ainsi fortune et acheta même un château. Il a été question ­ à tort ­ du butin du groupe terroriste Action directe (AD) ou du produit des braquages d'un Breton d'extrême gauche, Jean-Pierre Hellegouarch. Le «serial killer» a avoué avoir volé en 1988 «une cinquantaine de kilos d'or» enterrés dans un cimetière en région parisienne et avoir tué la compagne d'Hellegouarch, son ancien codétenu, qui lui avait demandé de les transporter dans une nouvelle cachette. Interrogé il y a deux semaines, Hellegouarch a déclaré, lui, que ce «stock d'or» appartenait à un taulard italien qui, en voie d'extradition, voulait «sortir son stock d'or de sa cachette». Nous avons retrouvé le nom de cet Italien, alors incarcéré à Fleury-Mérogis : Gian Luigi Esposito. Et c'est là que son histoire croise celle du gang des Postiches (lire aussi page 42). Car cet Italien s'est fait la belle en hélicoptère de la prison de Rome en compagnie d'un membre du gang et s'est réfugié en banlieue parisienne dans la planque de ces bandits. Nous révélons que le meurtrier des Ardennes a récupéré, par ricochet et sans le savoir, le «trésor de guerre» du gang des Postiches. Le trésor du cimetière. Ces pilleurs de banques aux airs de Robin des bois, qui ont dévalisé les coffres clients dans les beaux quartiers de Paris, Neuilly, Passy, dan