Les explosions simultanées, au Liban, des bipeurs et talkies-walkies utilisés par les hommes du Hezbollah, les 17 et 18 septembre, ont stupéfié le monde. L’attaque, attribuée à Israël et qui a coûté la vie à 37 personnes, dont deux enfants, et blessé près de 3 000 autres, aurait été menée grâce à un savant mélange de manipulation à tiroirs, d’entrelacs de sociétés écrans et d’ingéniosité artificière. Et a transformé de rustiques moyens de communications en meurtriers chevaux de Troie. Mais, au-delà de ce scénario de film d’espionnage, dont on ne connaît pas encore tous les secrets opérationnels, la méthode employée, tout comme son bien-fondé, sont questionnés, voire condamnés, par de nombreux intellectuels, juristes, officiels et ONG, dont Human Rights Watch, qui réclame une enquête indépendante.
Vendredi, Volke