Le 4 septembre, Donald Trump annonce devant le Club économique de New York qu’il nommera Elon Musk à la tête d’une commission sur «l’efficacité gouvernementale» s’il est élu président lors de l’élection de novembre. Le patron de Tesla et du réseau social X accepte immédiatement la proposition de «servir l’Amérique, sans paie, titre ou reconnaissance». Après avoir milité depuis des semaines pour le candidat républicain, Elon Musk envisage donc une participation active au gouvernement de Donald Trump. Ce qui pose de nombreuses questions sur la potentielle instrumentalisation de ce réseau pendant la campagne américaine, le rapprochement idéologique périlleux entre ce patron de la «Big Tech» et un candidat réputé pour son recours à la désinformation insurrectionnelle. Cela dévoile, enfin, le début d’une révolution conservatrice parmi les dirigeants la Silicon Valley.
Décryptage des enjeux technologiques et idéologiques de cette alliance, avec Asma Mhalla, politologue spécialiste de géopolitique de la tech et essayiste, autrice du récent ouvrage Technopolitique : comment les technologies font de nous des soldats (Seuil, 2024).
Comment réagissez-vous à ce rapprochement entre Donald Trump et Elon Musk ?
Cela ne m’étonne pa