Coup de tonnerre sur BFM : c’est la dernière saison d’Alain Duhamel. Truchot-Marshall, abasourdis : «Mais pourquoi la dernière ?» C’est vrai, pourquoi donc se retirer dans la fleur de l’âge, à 84 ans ? Le sortant a préparé sa punchline : «Soit je divorçais de BFM, soit je divorçais de ma femme.» Héroïque, il a choisi.
Le lendemain, s’amorce la tournée interne des adieux chez Apolline de Malherbe, tout aussi incrédule. «Vous allez vraiment arrêter ?» N’exagérons rien, il reste encore une saison. Malherbe : «On va en profiter comme jamais.» Mais tout de même, un Duhamel de moins, quel cauchemar ! Toutes chaînes confondues, ne vont subsister que trois Duhamel, dont une collatérale et un descendant ! Qui donc, désormais, saura coller, détachant les syllabes, les trois éloges appropriés – «je l’ai trouvé énergique, rassembleur et ambitieux» – sur les conférences de presse présidentielles ? Une chape obscure va engloutir le monde. Le patriarche, lucide : «Il y a trop de gens de ma famille.» Ah tiens ! Malherbe n’y avait pas pensé. «Ça vous met mal à l’aise ?» Humblement : «Oui. Déjà sous Giscard, c’était un problème politique. Je n’aime pas quand avec mon frère on est tous les deux à la même heure sur le même sujet.»
Un menu de roi pour l’octogénaire
Pour sa dernière saison, la politique a préparé à l’octogénair