Des ministres avec un pied dans le gouvernement, un autre à l’Assemblée nationale, un chef de l’Etat défait dans les urnes mais qui parie sur le pourrissement des oppositions et s’en remet à un gouvernement démissionnaire… Le tout au moment où les congés d’été débutent en France et à quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques à Paris. Depuis les résultats des élections législatives du 7 juillet, l’incertitude politique liée à une possible victoire du Rassemblement national n’a fait que changer de nature : elle est désormais d’ordre institutionnel et parlementaire.
Ce jeudi 18 juillet, les députés fraîchement élus vont devoir s’entendre pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale, avant l’installation du bureau de l’institution vendredi, instance composée de 21 députés dont le vice-président, les questeurs et les secrétaires, et enfin procéder à la composition des commissions permanentes le 20 juillet, qui devrait donner un premier aperçu des rapports de force. Un saut dans le vide pour la nouvelle Assemblée alors qu’aucune majorité ne se dégage et que