Menu
Libération
Analyse

Blocage institutionnel et parlementarisme ignoré : la crainte d’un «gouvernement zombie» à la rentrée

Article réservé aux abonnés
Qu’importe le gouvernement et le Premier ministre qui se dégageront prochainement, plusieurs spécialistes suggèrent de mettre en place une réflexion constitutionnelle en faveur d’un rééquilibrage des pouvoirs entre l’exécutif et le Parlement.
Emmanuel Macron et Gabriel Attal lors du défilé du 14 Juillet, dimanche à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 18 juillet 2024 à 10h21

Des ministres avec un pied dans le gouvernement, un autre à l’Assemblée nationale, un chef de l’Etat défait dans les urnes mais qui parie sur le pourrissement des oppositions et s’en remet à un gouvernement démissionnaire… Le tout au moment où les congés d’été débutent en France et à quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques à Paris. Depuis les résultats des élections législatives du 7 juillet, l’incertitude politique liée à une possible victoire du Rassemblement national n’a fait que changer de nature : elle est désormais d’ordre institutionnel et parlementaire.

Ce jeudi 18 juillet, les députés fraîchement élus vont devoir s’entendre pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale, avant l’installation du bureau de l’institution vendredi, instance composée de 21 députés dont le vice-président, les questeurs et les secrétaires, et enfin procéder à la composition des commissions permanentes le 20 juillet, qui devrait donner un premier aperçu des rapports de force. Un saut dans le vide pour la nouvelle Assemblée alors qu’aucune majorité ne se dégage et que