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Libération
Le Libé des historien·nes

Camille Etienne et la longue histoire transgressive du féminisme maritime

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Ce mercredi 8 octobre, l’activiste et cinq autres militantes ont pris la mer en direction du Brésil, où se tiendra la COP30. Cet embarquement, spectaculaire, s’inscrit dans une tradition de remise en cause par les femmes de l’ordre établi.

Camille Etienne à Saint-Nazaire, le 7 octobre. (Damien Meyer/AFP)
Par
Delphine Diaz
maîtresse de conférences à l’université de Reims Champagne-Ardenne
Guillaume Calafat
maître de conférences à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne
Publié le 09/10/2025 à 7h35

A l’occasion des Rendez-vous de l’histoire, qui se tiennent à Blois du 8 au 12 octobre 2025, les journalistes de Libération invitent une trentaine d’historiens pour porter un autre regard sur l’actualité. Retrouvez ce numéro spécial en kiosque jeudi 9 octobre et tous les articles de cette édition dans ce dossier.

Pour décrire l’état de la condition humaine, Pascal utilisait la mer comme une métaphore de la vie, qui laisse deux issues possibles, le salut ou le naufrage. «Vous êtes embarqué», écrivait le philosophe janséniste. Plus qu’une métaphore, l’embarquement est, de façon très concrète, un engagement dont les figures emblématiques sont aujourd’hui féminines. Que l’on songe aux femmes engagées dans les équipages de SOS Méditerranée, Sea-Watch,