La conversation humaine est-elle aussi simple que le langage binaire d’un robot à l’apparence d’un ami ? Ni sous-entendus, ni ambiguïtés, l’intelligence artificielle (IA) semble incarner le confident parfait, toujours disponible pour écouter, jamais avare d’un conseil, généralement celui que son interlocuteur désire entendre. Or, ce qui fait langage – et la rencontre avec l’autre – c’est justement ce qui dérape, nous trouble et nous échappe. «Une machine peut-elle commettre un lapsus ?» se demande le psychanalyste Yann Diener, dans une petite fable des temps modernes, l’Inconscient inculqué à mon ordinateur (éd
Entretien
«Ce qui différencie l’humain de l’IA, c’est ce qui nous échappe, qui n’est pas programmable»
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L’intelligence artificielle converse, traduit, conseille, mais ne fait ni lapsus, ni humour, ni métaphore, ce qui la différencie du langage humain, constate le psychanalyste Yann Diener. Et si on implantait un inconscient aux machines, que se passerait-il ?
Qu’est-ce qui, aujourd’hui, différencie encore une personne d’une machine ? (Aseyn/Libération)
Publié le 21/06/2025 à 10h00
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