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Entretien

Clotilde Leguil : «En amour, l’affirmation d’un désir exige le risque de la désobéissance»

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Dans son dernier essai, la psychanalyste revient au moment de la rencontre amoureuse, quand il faut consentir à une forme d’inconnu et de bouleversement. Mais jusqu’où aller dans cette ouverture de soi pour ne pas tomber dans l’emprise ?

(Amina Bouajila/Liberation)
ParCécile Daumas
Rédactrice en chef adjointe - Idées
Clémence Mary
Publié le 12/09/2025 à 16h46

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Il y a toujours ce passage délicat où rencontrer l’Autre nécessite une forme d’abandon. Mais comment éviter au nom de l’amour et de ses emportements, l’emprise et l’annihilation de soi ? Consentir, mais jusqu’à quel point face au désir de l’Autre ? C’est bien cette autre zone grise qu’explore la psychanalyste et philosophe Clotilde Leguil dans son dernier livre la Déprise, essai sur les ressorts intimes de la désobéissance (Seuil). Depuis #MeToo, l’analyste poursuit son investigation des maux mis au jour par le mouvement féministe : en 2021 la notion de consentement, pour comprendre comment sont vécues ces violations par le sujet dans son corps et dans son psychisme, et en 2023 les